Dès le début, j’ai considéré que ce jeu pouvait être un objet de décoration à part entière que l’on ne cherchera pas à ranger dans sa boîte, une fois la partie terminée. Ce sont autant des considérations esthétiques que des raisons pratiques de manipulation et d’observation qui ont déterminé la taille de la pièce principale du jeu que l’on peut nommer « sphèdre ». Le diamètre de la sphère circonscrite est idéalement compris entre 15 et 20 centimètres.
La pièce principale du jeu est un icosaèdre tronqué. Elle est constituée de 12 faces pentagonales régulières et de 20 faces hexagonales régulières. C’est cette pièce qu’il faudra apprendre à manipuler et à visualiser dans l’espace pour compter l’emporter. Chaque face hexagonale est marquée par un symbole destiné à l’identifier.
Cette pièce principale est positionnée sur un support qui sert à la maintenir en place, à opérer facilement les manipulations et à indiquer l’emplacement final sur lequel la face tirée au sort devra être placée. Quand c’est à lui de jouer, chaque joueur peut faire pivoter ce support pour apprécier la position de chaque face.